La contrefaçon est une activité criminelle : vendre du faux c'est aussi contribuer au financement du banditisme et trafics de toutes sortes.
En vendant des produits contrefaits:
- vous pillez du savoir-faire
- vous soutenez et financez le crime organisé
- vous soutenez le travail clandestin et celui des enfants
- vous mettez en péril la santé et la sécurité
- vous détruisez des emplois et étouffez la croissance
- et surtout, vous vous exposez à des sanctions pénales
Vendre des contrefaçons, c’est piller le savoir-faire
Les horlogers ont perfectionné un savoir-faire nécessitant des milliers d’heures de travail afin de créer des pièces uniques à la qualité irréprochable. La protection de la propriété intellectuelle a un fondement à la fois moral (la création doit être reconnue et protégée) et économique (l'investissement et la prise de risques doivent être rémunérés). La propriété intellectuelle est donc un facteur de développement et de progrès.
Vendre des contrefaçons, c’est soutenir et financer le crime organisé
Cela a été démontré : la contrefaçon est vendue par les mêmes circuits et les mêmes délinquants; elle fait souvent appel aux mêmes infrastructures et réseaux de transports que d’autres activités illégales telles que les trafics de stupéfiants et d’armes, la contrebande, la prostitution, etc.
Vendre des contrefaçons, c’est soutenir le travail clandestin et celui des enfants
Les personnes exploitées dans la fabrication de produits contrefaits, dont de nombreux enfants, travaillent dans des conditions très difficiles, perçoivent un salaire dérisoire et ne bénéficient évidemment d’aucune protection juridique, sociale ou médicale.
Vendre des contrefaçons, c’est mettre en péril la santé et la sécurité des consommateurs
Le risque est bien réel lorsqu'on pense aux contrefaçons de médicaments, produits cosmétiques ou alimentaires, jouets, pièces détachées de voitures ou d'avions. Il est également présent en matière de montres contrefaites, ces objets ne respectant aucune norme de qualité/sécurité, car contenant parfois des matériaux allergènes ou nocifs.
Vendre des contrefaçons, c’est détruire des emplois et étouffer la croissance
Cette forme de délinquance contribue à supprimer chaque année plus de 200'000 emplois dans le monde, dont 100'000 en Europe. Pour les Etats, cela représente des pertes fiscales, donc de l'argent public qui ne peut pas être réinvesti pour le bien-être des citoyens.
Vendre des contrefaçons, c'est s'exposer à des sanctions pénales
La plupart des pays considèrent déjà la simple détention de contrefaçon comme un délit. De plus, des dommages et intérêts peuvent être réclamés par les titulaires légitimes de droits de propriété intellectuelle. Les autorités douanières sont aussi habilitées à saisir et détruire les produits illégaux et à prononcer d'importantes amendes.